Tout au long de sa carrière, depuis ses premiers écrits jusqu'aux
derniers tomes d'A la recherche du temps perdu,
Proust fit mention à maintes reprises de divers éléments
ayant trait au Japon; et cela, non seulement dans le cadre des beaux-arts
comme les estampes et la peinture, mais aussi dans différents domaines
tels que la céramique, l'horticulture, l'arrangement floral, la
mode, les arts décoratifs et l'artisanat. Ces évocations
répétées témoignent de l'admiration de Proust
pour tout ce qui venait du Japon . Au surplus, les affinités que
l'on peut remarquer entre Proust et les artistes nippons permettent de
penser que le romancier avait à leur égard une sympathie
évidente.
Couvrant à la fois la vie et l'œuvre de Proust, cet ouvrage,
qui reprend et développe une thèse soutenue à l'Université
de Paris IV, met en lumière les rapports intimes entre le romancier
et le japonisme en vogue à l'époque.
|